Suite d’un billet que j’avais écrit il y a quelques temps, une version disons…. « alternative » du clip de Justice, en version moins violente 🙂
Tant qu’à être à la bourre (cf article précédent 😉 ), voici un vieux vieux souvenir, un de mes premiers émois musicaux, Peter Gabriel en 1987, lors de la tournée « So », avec l’extraordinaire « Lay your hands on me » et sa mise en scène, entre spectaculaire et complète inconscience.
Je me souviens que lors d’une interview lors de sa dernière tournée, il réfléchissait à un autre concept pour aller ainsi au contact du public (avec son Zorb), mais qu’il avait pris conscience qu’après avoir pris du poids, il mettait en péril ses fans en risquant de les écraser 😀
PS : on notera bien sûr la présence de l’épatant Manu Katché, à l’époque où il faisait autre chose que juger des minettes rêvant d’un destin fulgurant en massacrant du Lara Fabian 😉
J’ai pu faire une petite découverte cette semaine… Ca m’apprendra à ne plus faire gaffe à ce qui passe aujourd’hui 😀
Cocoon, donc, est un petit duo auvergnat, qui bien qu’utilisant une « recette » de folk très classique, porte en lui ce petit plus indéfinissable qui charme immédiatement dans leur musique… Je ne vais pas renier mes Neil Young adorés, mais il n’empêche que ce groupe est à découvrir sans réserve 🙂
Comme des milliards de spectateurs, je suis resté scotché devant ma télé le WE dernier pour voir la magnifique prestation de notre nouvel héros national, ma nouvelle idole : Sébastien Tellier, wouh wouh !
N’empêche, cette « prestation », toute aussi abominable et en foutage de gueule qu’elle soit, a réussi a m’intriguer : allez, avouez, vous aussi, vous vous êtes demandé ce que ce zouave fichait avec un ballon gonflable vraisemblablement piqué à un gosse dans le public ? Repassez vous la vidéo, vous allez trouver….
Eh oui, comme super effet de scène de la mort qui tue, il n’a rien trouvé de plus intelligent que d’avaler de l’hélium pour avoir une voix super rigolote pendant un couplet ! Wouh wouh !
Mode mauvaise langue : le problème, c’est que vu qu’il a tout le temps une voix ridicule, personne n’a vu la différence !
Allez, à l’année prochaine pour un autre accident industriel eurovisionnaire 🙂
Pffffiou, une soirée à vous mettre le doute, dans la catégorie « mais je sais plus me servir d’Internet, ma parole ! »
Pensez donc : je voulais me renseigner un peu sur Sébastien Tellier, le jeune artiste Français qui a été sélectionné pour l’Eurovision, et que je n’ai pas la chance de connaître. J’avais donc lancé mon Google préféré pour en savoir un peu plus…
Tout avait pourtant bien commencé : je trouve une interview sur le site Rue89 qui donne vraiment envie, lisez un peu l’introduction :
Sébastien Tellier est un génie. Iconoclaste, complexe, l’homme est en passe de réinventer la chanson française. Sur ses deux premiers albums, il explorait la famille et la politique. En paix avec lui-même, l’auteur de « La Ritournelle » s’attaque désormais au sexe…. Un objet musical comme notre contrée en produit trop peu. Sébastien, la France te dit merci.
Wouahouh ! Eh ben ! Rien que ça ! Au moins pour une fois on va pouvoir être fier de son représentant à l’Eurovision !
Nouvelle couche quand je tombe sur des commentaires d’auditeurs : « C’est sublime ». « C’est tellement beau ». « J’adore ! ». Là, je commence a me demander comment j’ai pu passer à côté d’un tel génie !
Malheureusement, c’est là où j’ai vraiment merdé : je dois avoir du mal avec Google, j’ai pas arrêté de me tromper !
J’ai commencé par chercher un extrait de son nouveau disque, « Sexuality », mais je suis tombé à la place sur un morceau qui doit probablement être une maquette de studio d’un vieux Vangelis ou Jean-Michel Jarre, mais qui avait été rejeté car trop médiocre : cliquez ici pour écouter ma première erreur.
Bon, j’essaie de me rattraper sur un site diffusant des vidéos, et là, encore plus troublant : je tombe sur une vidéo vraisemblablement pirate où l’on voit Sébastien Chabal bourré tenter une esquisse de chorégraphie (peut-être une parodie du Haka des All Blacks ?), mais la vidéo est vraiment loupée, car en même temps ils se sont trompés dans la bande son et ils passent une chanson bizarre qui doit être un vieux Christophe, ou alors un Barry Manilow sur la fin de sa carrière.
Bref, j’abandonne, je crois que je ne suis pas fait pour Internet… Je suis même allé jusqu’à chercher une image pour illustrer cet article, mais je suis tombé sur une photo de Raël :
PS : Inutile de vous dire que l’on n’a absolument aucune chance pour l’Eurovision ?
Voici un post plus qu’inutile et que j’ai hésité à mettre dans la rubrique « musique », mais bon…. J’ai ce p…. d’air dans la tête depuis ce matin, alors faut soigner le mal par le mal :
Le trajet Clermont-Dijon que je viens de faire a été l’occasion (outre le fait de passer un paquet de mouchoirs…) de redécouvrir quelques vieilleries qui trainaient au fond de mon iPod.. Bon, de toute manière, c’était soit ça soit le rap qu’avait amené Gabriel ! (super, les trajets avec des pré-ados !)
J’ai donc redécouvert un vieil amour de jeunesse, le groupe « Yes », antique gloire du rock’prog’ des années 70, avec tout ce que ça peut avoir comme cliché : pompeux, hénaurme, solos de 20mn, etc…. Le genre de morceaux bien planants au sens « cerf volant » : suivant les conditions, on peut soit aller très très haut, soit s’écraser comme une vieille m…. !
Pour vous faire découvrir ça « en douceur », enfin pas tant que ça, mais bon, je vous propose deux solos respectivement du clavier puis du guitariste du groupe….
Tout d’abord donc, Rick Wakeman, qui doit être un sale con prétentieux dans la vie, mais qui est un clavieriste à la technique et virtuosité éblouissante… Attention, c’est vraiment à la frontière de l’hyper prétentieux (et parfois aussi, faut bien l’avouer, du Richard Clayderman le plus ringard…) mais c’est réellement impressionnant :
Et on enchaîne avec Steve Howe, le tout timide et talentueux guitariste de Yes, qui a marqué une bonne partie des guitaristes contemporains avec sa grande musicalité et sa technique imparable… C’est fou ce qu’on peut faire avec une simple guitare electro-accoustique !
Ca faisait longtemps que je n’avais pas mis de musique sur ce blog…. Erreur réparée avec ce morceau d’An Pierlé, « Jupiter », qui est un de mes morceaux fétiches du moment. Ca commence tout doux comme un fadasse Dildo, puis elle nous amène dans son univers à elle, avec une tessiture de voix que j’adore et un mélange subtil de douceur et d’une personnalité bien piquante comme j’aime… Bref, une petite blonde Belge à découvrir d’urgence !