Bougne est morte dans mes bras cet après-midi. Des sept années passées ensemble, c’est bien la première fois qu’elle m’aura rendu triste.
Lorsqu’il travaillait sur l’ordinateur maintenant connu sous le nom de Macintosh, Steve Jobs, le célèbre fondateur de la firme Apple, avait émis le souhait d’appeler sa création : « Bicycle ».
Cette idée venait d’un classement publié dans la revue Scientific American. Ce magazine de vulgarisation scientifique avait eu l’idée de dresser le classement des espèces avec la plus grande efficience pour se déplacer dans l’espace. Le condor arrivait en tête, avec le meilleur équilibre entre rapidité et énergie pour aller d’un point à un autre. L’être humain, quant à lui, n’apparaissait laborieusement que dans le deuxième tiers du palmarès.
Je me suis toujours considéré comme un père « accompagnant » : celui dont le rôle est d’apprendre peu à peu la vie à ses enfants, et les accompagner vers une vie adulte qu’on espère des plus épanouies.
Je ne me suis jamais retrouvé dans ces mamans ou papas-poule, qui couvent leurs enfants, les protègent de tout, ne parlent que d’eux, et n’envisagent plus leur vie que par le prisme de leur progéniture adorée. J’ai toujours tenu à avoir ma vie à moi, mes occupations, mes sorties, de ne faire de concession à ma vie personnelle qu’au compte goutte.
Je m’aperçois que mes précédents posts étaient plutôt négatifs… Prenant l’habitude de me relire, je constate que je m’y retrouve pas forcément…
J’ai depuis longtemps cultivé, lentement mais sûrement, une vraie addiction à Internet. Checker ses mails toutes les 10mn, scruter la vie de ses contacts sur divers réseaux sociaux, jongler sans fin d’un site à l’autre à la recherche de sans cesse plus de contenu…