Se dire les choses

Dans ma loooongue liste de défauts divers et variés, j’ai tendance à être un « taiseux ». A garder pour moi. A ne pas beaucoup parler. Si le but est d’avoir les épaules un peu moins lourdes, il y a des choses à revoir de ce côté là aussi..

Je vais pas en faire un long texte, c’est plus un constat : la vie peut parfois être incroyablement lourde tout simplement parce qu’on ne veut, ou qu’on ne sait pas dire les choses. A trop garder pour soi, à laisser les autres dans l’inconnu, peut laisser un gros poids sur ses épaules, et participer au malaise ambiant.

C’est vrai dans l’autre sens aussi : s’interdire de poser certaines questions, s’entretenir la « rate au court-bouillon » plutôt que de demander à la personne en question des explications sur ce qui nous pèse, nous tracasse, peut être assez terrible. On se met à imaginer n’importe quoi, et souvent le pire, là où la vérité est souvent vécue comme une délivrance. S’en priver simplement parce qu’on s’interdit de poser les questions peut être un bon moyen de se pourrir la vie.

C’est parfois difficile de parler. C’est parfois douloureux d’entendre certaines choses. Mais je crois que rien n’est pire que les non-dits et les points d’interrogation.

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