J’ai pu faire une petite découverte cette semaine… Ca m’apprendra à ne plus faire gaffe à ce qui passe aujourd’hui 😀
Cocoon, donc, est un petit duo auvergnat, qui bien qu’utilisant une « recette » de folk très classique, porte en lui ce petit plus indéfinissable qui charme immédiatement dans leur musique… Je ne vais pas renier mes Neil Young adorés, mais il n’empêche que ce groupe est à découvrir sans réserve 🙂
“Avec une heure de Smic, on peut acheter 4,5 litres d’essence en mai 2008, contre 3 litres en 1974″, selon des chiffres de l’IFP rendus publics mardi.
Etonnant non ? Pour apprendre à relativiser un peu notre triste sort, cliquez ici pour lire l’article complet.
Hihi, je viens de me rendre compte qu’Amazon avait acheté des Google adwords à mon nom 😉 Je doute qu’ils s’attirent beaucoup d’audience grâce à ce genre de référencement, mais c’est toujours flatteur 😉

Vous allez dire que ça m’obsède, mais je me suis à nouveau penché sur la subliiiiime chanson de Sébastien Tellier, avant qu’elle retombe pour de bon dans l’oubli : si je me suis attaché à sublimer la mise en scène accompagnant la prestation de notre barbu préféré, j’avais en revanche négligé un composant essentiel : les paroles ! Grave erreur….
Oh oh oh
I… I’m alone in life to say
I love the Chivers anyway
‘Cause Chivers look divine
Look away
They try to find the Milky Way
They love to drink it every day
Bon sang mais c’est bien sûr ! Les Chivers… le lait… Mais cette chanson parle du grand chef-d’oeuvre d’Eric et Ramzy, « Steak », réalisé par Quentin Dupieux, l’ex Mr Oizo ! Et le détail qui tue qui m’enlève le moindre doute : Sébastien Tellier jouait dans le film !
Mais qu’est ce donc que ce « Steak » dont je parle ??? Ahah, mais les amis, vous loupez quelque chose !
Bon, je vous sens sceptique… Alors, ce que je vous propose, c’est d’abord une petite revue de presse pour vous rendre compte de la dimension de l’oeuvre :
(…) dès les premiers plans on se laisse guider : auteur d’un Non Film introuvable qu’il faudra se procurer de toute urgence, Quentin Dupieux a la main sûre. –Les Cahiers du Cinéma
Le film s’appelle Steak (aucun rapport avec l’histoire), il ne ressemble à rien, il est très drôle, décharné et complètement lo-fi, mais qu’il existe nous fait un bien fou. –Chronic’art
on se retrouve avec un film profondément atypique (…) entre éloge de l’idiotie fondamentale et satire de l’époque (…) –Libération
hors catégorie, multiplie les références (Lynch evidemment, mais aussi Kubrick, Gilliam avec « Brazil » etc,..), un film d' »auteur » avant-gardiste tres stylisé
Bon, là, vous êtes calmé, quand même !! Un film qui cite Lynch et Kubrick, qui est adulé par les cahiers du cinéma… Et maintenant, tada, la bande annonce ! Cliquez ici pour la visualiser.
Bon, là ya deux hypothèses :
Allez, j’assume le fait d’être un vieux con, ça sera pas la première fois 🙂
Comme des milliards de spectateurs, je suis resté scotché devant ma télé le WE dernier pour voir la magnifique prestation de notre nouvel héros national, ma nouvelle idole : Sébastien Tellier, wouh wouh !
N’empêche, cette « prestation », toute aussi abominable et en foutage de gueule qu’elle soit, a réussi a m’intriguer : allez, avouez, vous aussi, vous vous êtes demandé ce que ce zouave fichait avec un ballon gonflable vraisemblablement piqué à un gosse dans le public ? Repassez vous la vidéo, vous allez trouver….
Eh oui, comme super effet de scène de la mort qui tue, il n’a rien trouvé de plus intelligent que d’avaler de l’hélium pour avoir une voix super rigolote pendant un couplet ! Wouh wouh !
Mode mauvaise langue : le problème, c’est que vu qu’il a tout le temps une voix ridicule, personne n’a vu la différence !
Allez, à l’année prochaine pour un autre accident industriel eurovisionnaire 🙂
Le billet précédent m’a donné envie de replonger dans l’univers de Jean-Pierre Jeunet, réalisateur bien à part parmi les cinéastes français. Si vous aimez ça, je vous conseille les pistes « commentaires audio » de ses DVD, qui sont toujours très instructifs.
En farfouillant sur le Web, j’ai trouvé la définition de ce qu’était un « Incipit » : « une séquence dans laquelle le réalisateur présente tout ce que le spectateur doit comprendre et retenir de la narration de son oeuvre artistique. donc soyez toujours attentif à ce passage dans un film, David Lynch le fait de façon très pédagogique dans tous ces films, il invite le spectateur dans son jeu narratif. »
Voici donc l’incipit de « La cité des enfants perdus », qui reste je crois le film de Jeunet (en fait, un des deux « Jeunet/Caro », l’apport de Marc Caro étant énorme) que je préfère, plein de poésie et d’originalité… mais aussi sans doute le « film maudit » de Jeunet, celui qui été le plus mal compris et qui a eu le moins de succès :
Au cas où il y aie quelqu’un dans la salle qui se demande pourquoi j’aime tant le petit jeu du « j’aime/j’aime pas »….
Toute ressemblance avec « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » du même réalisateur est bien entendu tout sauf fortuite…. 🙂
Et vous, quels sont vos « j’aime/j’aime pas » ? 🙂
Pffffiou, une soirée à vous mettre le doute, dans la catégorie « mais je sais plus me servir d’Internet, ma parole ! »
Pensez donc : je voulais me renseigner un peu sur Sébastien Tellier, le jeune artiste Français qui a été sélectionné pour l’Eurovision, et que je n’ai pas la chance de connaître. J’avais donc lancé mon Google préféré pour en savoir un peu plus…
Tout avait pourtant bien commencé : je trouve une interview sur le site Rue89 qui donne vraiment envie, lisez un peu l’introduction :
Sébastien Tellier est un génie. Iconoclaste, complexe, l’homme est en passe de réinventer la chanson française. Sur ses deux premiers albums, il explorait la famille et la politique. En paix avec lui-même, l’auteur de « La Ritournelle » s’attaque désormais au sexe…. Un objet musical comme notre contrée en produit trop peu. Sébastien, la France te dit merci.
Wouahouh ! Eh ben ! Rien que ça ! Au moins pour une fois on va pouvoir être fier de son représentant à l’Eurovision !
Nouvelle couche quand je tombe sur des commentaires d’auditeurs : « C’est sublime ». « C’est tellement beau ». « J’adore ! ». Là, je commence a me demander comment j’ai pu passer à côté d’un tel génie !
Malheureusement, c’est là où j’ai vraiment merdé : je dois avoir du mal avec Google, j’ai pas arrêté de me tromper !
J’ai commencé par chercher un extrait de son nouveau disque, « Sexuality », mais je suis tombé à la place sur un morceau qui doit probablement être une maquette de studio d’un vieux Vangelis ou Jean-Michel Jarre, mais qui avait été rejeté car trop médiocre : cliquez ici pour écouter ma première erreur.
Bon, j’essaie de me rattraper sur un site diffusant des vidéos, et là, encore plus troublant : je tombe sur une vidéo vraisemblablement pirate où l’on voit Sébastien Chabal bourré tenter une esquisse de chorégraphie (peut-être une parodie du Haka des All Blacks ?), mais la vidéo est vraiment loupée, car en même temps ils se sont trompés dans la bande son et ils passent une chanson bizarre qui doit être un vieux Christophe, ou alors un Barry Manilow sur la fin de sa carrière.
Bref, j’abandonne, je crois que je ne suis pas fait pour Internet… Je suis même allé jusqu’à chercher une image pour illustrer cet article, mais je suis tombé sur une photo de Raël :

PS : Inutile de vous dire que l’on n’a absolument aucune chance pour l’Eurovision ?