Pour changer un peu de mes variations autour de mon nombril, je prend un peu de temps pour vous parler d’un film qui m’a beaucoup marqué ces derniers mois : Le chat du Rabbin.
Faut-il toujours être fort, lucide, clairvoyant, courageux dans la vie ? Oui bien sûr, au sens où l’on n’a pas le droit de se laisser couler, et je suis le premier à dire ici depuis quelques posts que ma priorité est de parvenir à me tenir debout et droit, et de regarder devant… Mais parfois, ne passe t’on pas à côté de quelque chose en n’acceptant jamais ses côtés plus « faibles », humains, et d’écouter ce que notre subconscient le plus profond a à nous dire dans ces périodes où il est amené à s’exprimer plus fortement ?
A croire que j’alterne un texte noir et un plus léger sur un thème similaire.. Je disais dans le précédent article que l’entourage pourrait avoir un rôle bien différent vis à vis des couples à la dérive, mais je dois tout de même dire que l’entourage, les relations, les amis, me sont très utile et m’aident beaucoup pour m’enrichir, pour relativiser certaines choses, pour comprendre beaucoup sur l’humain et sur moi même.
En relisant mon précédent article, je m’aperçois qu’il donne une vision plutôt noire de ma façon de voir la vie, et surtout de mon état d’esprit du moment. C’est vrai que j’ai, dans cette phase pas facile, décidé de regarder les choses en face, même si cela fait mal, même si cela m’amène à voir des parties plutôt sombre de ma personnalité. Je me fais d’ailleurs pas mal aider pour ça, et cette série d’articles sur le thème « écriture thérapeutique » fait partie de cette orientation. Mais j’ai vraiment l’impression que tout ceci m’aide pas mal, et qu’au final, arrêter de faire l’autruche, si cela fait mal aux yeux dans un premier temps lorsqu’on a le soleil face à soi, est au final la seule façon d’arriver à se tenir debout, et droit.
J’ai toujours été « du soir ». Je ne sais pas si c’est lié, mais ma mère, quand elle était enceinte de moi, était infirmière de nuit. Elle m’a souvent parlé de ces moments « pour elle », dans le calme de la nuit, où elle avait une impression à la fois de grand calme et où tout reposait sur elle. Une façon de voir le monde un peu différente, que je retrouve quand il fait nuit et qu’une sorte de vie parallèle devient possible.