Beaurepaire

J’habite, certains le savent, depuis quelques années dans le centre de Clermont, dans une rue qui s’appelle rue Beaurepaire. Je n’avais jusqu’à présent jamais eu vraiment la curiosité de savoir pourquoi cette rue s’appelait ainsi.

C’est en tombant sur cette photo via Instagram que j’appris qu’une chapelle située à quelques centaines de mètres de chez moi s’appelait la chapelle du couvent de Beaurepaire. Cette chapelle, située dans un petit square, semble désaffectée depuis un moment.

Quelques recherches plus tard, la magie d’Internet a fait son effet :

Le premier couvent de l’ordre des Cordeliers (ou Franciscains) de Clermont est fondé vers 1240, hors des murs de la ville, au lieu-dit Beaurepaire, par un groupe de religieux venus du couvent de Montferrand[1].

Vers 1273, ce couvent est transféré plus près des murs de la ville, à l’emplacement de l’actuelle préfecture. La chapelle de ce nouveau couvent fut consacrée en 1284 ; elle est, avec la cathédrale, un des plus beaux témoins de l’art gothique à Clermont.

Et voilà donc l’histoire, plutôt intéressante pour le clermontois ; elle permet d’en apprendre sur l’origine de la chapelle des Cordeliers, qui est aujourd’hui connue pour son exploitation publique, conférences et autres spectacles. Mais elle permet aussi d’en savoir sur mon quartier ! Qui était en fait, à l’époque où Clermont était centré sur la « butte », un lieu dit en dehors de la ville, nommé tout simplement… Beaurepaire.

Un autre lien pour en savoir plus sur cette chapelle qui a donc été le premier couvent de l’ordre des Cordeliers, avant leur déménagement, et qui est devenu, après la révolution française, un lieu de stockage pour munition, d’où son nom de poudrière !

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