Ceux qui connaissent mes goûts cinématographiques savent que je suis un grand grand fan de l’oeuvre méconnue de Jacques Tati, cinéaste français des années 50/60 qui, en 6 films, a marqué à jamais par son style très « à part » le cinéma burlesque, le cinéma français, et…le cinéma tout court.
Une des anecdotes sur Tati qui m’a le plus marqué illustre son côté complètement autodidacte : il est connu pour son inculture assumée cinématographique, et en particulier pour son mépris sur les grand pavés théorisant le cinéma : « moi, les livres, ça me fait mal à la tête », avait déclaré cet ancien artiste mime issu du music-hall.
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que j’ai appris qu’une expo à Paris allait montrer une reproduction, grandeur nature, de la villa Arpel, une des stars du film « Mon Oncle » et qui représentait toutes les absurdités architecturales des années 50. Un chef d’oeuvre…dans son genre 🙂
Tati travaillait en effet avec Jacques Lagrange, sorte de « directeur artistique » avant l’heure qui avait une formation d’origine d’architecte. Son travail est passionnant, dans « Mon Oncle » bien sûr, mais surtout dans Playtime, grand film maudit de Tati. Cinéma et architecture : deux arts qui me fascinent, chacun dans leur genre.
Ca se passe du 20 au 25 janvier, au Salon « Futur Intérieur », à la porte de Versailles. J’aimerai pouvoir y aller !