Boulot boulot !

Je ne parle pas vraiment de mon boulot ici, mais une petite mise à jour est toutefois nécessaire : je suis actuellement en train de relancer mon activité en tant que consultant freelance, et vous pourrez trouver mon blog pro à cette adresse ! A très bientôt pour de nouvelles aventures (et accessoirement, de très bonnes fêtes à tous !)

Une vie en une minute

J’ai fait une drôle d’expérience aujourd’hui… Par le biais du net, j’ai retrouvé la trace d’un ami que j’avais au collège. Le genre d’ami marquant, par sa personnalité, son charisme, sa disponibilité, un vrai pote quoi. Un de mes rares bons souvenirs de ma période du collège. Et puis aussi un des rares, qui, dès cette époque, en classe de 4ème je crois, savait déjà ce qu’il voulait dans sa vie. Comme moi à l’époque… On s’était perdu de vue ensuite, chacun faisant sa vie et suivant son chemin à la fin du collège…

Je suis passé très rapidement du très haut au très bas : j’apprenais la brillante carrière qu’avait pu faire le pote en question, dans le métier qui le passionnait déjà à l’époque : la radio. Génial !…. si ce n’était que je me suis rapidement rendu compte que sa vie fût courte : il est décédé il y a maintenant 5 ans, brutalement, d’une crise cardiaque.

Drôle de sensation dont je n’arrive pas à me débarrasser ce soir, et qui m’amène à écrire ce petit billet… J’ai pu croiser à de nombreuses reprises la mort parmi mes plus proches, mais là, d’avoir en l’espace d’une minute, un résumé d’une vie de quelqu’un qu’on connaissait, et qu’on appréciait, et en même temps d’apprendre son décès… En parcourant les quelques photos et textes qui ont été publié de ce gars au parcours étonnant, rarement je n’avais pu prendre conscience de manière aussi concrète l’urgence que nous avons tous de faire ce qu’on a à faire dans sa vie, sans attendre le lendemain… Salut l’ami !

Lipdub UMP

Drôle de truc que ces lipdubs… Pour rappel, il s’agit à l’origine d’une « aventure humaine » (ahah…), généralement en entreprise, où, pour faire un peu de team building comme ils disent, on fait un petit film autour d’une chanson, sous la forme d’un long plan-séquence où défilent tous les employés, chacun mimant une partie de la chanson, en playback bien sûr.

On en a vu passer des lipdubs, jusqu’à saturation… Des rigolos, des artistiques, des ratés…. Mais jamais jusqu’à atteindre le niveau exceptionnel qu’explose ici nos amis des jeunesses populaires (les « jeunes Giscardiens » version Sarko, quoi). Voyez plutôt.

Bon, déjà, le timing est franchement pas top : les lipdubs, c’est quand même sacrément sur la pente descendante depuis déjà quelques temps. Là, ils ont filmés cette…euh…chose pendant l’Université d’Eté de l’UMP, donc début Septembre. Deux mois de montage, pour un truc annoncé comme étant « innovant », soit.

Innovant, ça l’est… parce que le format n’est pas respecté : un des (rares…) intérêts du lipdub, c’est le plan séquence. Le côté « comment Jean-Bernard va t’il se démerder pour parcourir les 3 étages de la boîte un caméscope à la main sans se casser la gueule ? ». Que nenni, ici, un bon vieux montage des familles (faut bien justifier les deux mois de taf’ du monteur 🙂 ).

L’autre truc qui fait un lipdub réussi, c’est le choix de la chanson : en général, il faut un truc bien connu, pour que rien que le fait de voir son Directeur Financier chanter « YMCA » un petit marteau autour de la taille soit bien marrrant. Ici, pas de chanson connue, mais un truc de Luc Plamendon avec un message bien tarte (on dirait un peu une chanson de Dorothée dans la période « nous allons changer tout ça »). Bref.

Mais le fait d’inclure les cadres de l’UMP dans cette mascarade…. Pfffiou…. là je ne sais plus quoi en penser. Qu’est ce qui est le pire ? Qu’ils soient ridicules, ou qu’ils ne s’en rendent pas compte ? Tout ceci me rappelle l’ambiance des jeunesses catholiques où les plus impliqués sont fous de joie à l’idée de pouvoir embrigader le bon vieux Père Jean-Baptiste dans leur groupe de rock chrétien, alors que le brave prêtre n’a jamais écouté de musique plus contemporaine que Georges Guétary.

Et je ne parle pas des apparitions de Gilbert Montagné conduisant une bagnole (l’UMP piloté avec un aveugle au volant, youhou !), ou d’une sourde muette faisant du playback avec des signes de la main (magnifique mise en abyme !).

Pour être sérieux deux secondes (parce qu’on ne peut pas leur enlever ça, ils nous auront bien fait rire!), je suis peut être réac’ ou rétrograde, mais tout ceci est très éloigné de l’image que je me fais des dirigeants d’une nation. OK pour être plus accessible et en prise directe avec le peuple, mais si c’est pour se retrouver une plume dans le cul et en grand guignol, je préférerais ne serait ce que pour une question de respect de leur fonction ne pas y voir les responsables de notre pays.

Les Américains savent très bien gérer ce genre de plan comm’ : quand un Obama va chez David Letterman, il est sympa, marrant, à l’aise et cadrant bien avec l’émission, tout en restant à tout moment à sa place de Président. Quand des ministres de la France agitent les bras comme s’ils avaient la danse de Saint Guy, en ramant pour avoir leur place dans un pseudo plan comm’ en pilotage automatique, ils sont tous simplement…ridicules. Désolé.

Je terminerai avec une citation d’un vilain gauchiste qui serait plus doué que moi pour gâcher la fête de nos amis des jeunesses populaires :

Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. [..] S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang : que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur.

Identité nationale

Abricot, alcool, algèbre, algorithme, almanach, amalgame, ambre, amiral, amulette, artichaut, aval, avarie, azimut, azuré, baldaquin, banane, baroque, bergamote, blouse, cabas, câble, café, calibre, camélia, camelot, carafe, caravelle, carrousel, chèque, chiffre, chimie, civette, coupole, dame, divan, douane, drogue, échecs, éden, émeraude, épinard, estragon, fanfare, gala, gazette, girafe, guitare, hasard, jasmin, jupon, laque, lilas, limonade, magasin, matelas, mesquin, mousseline, mousson, orange, raquette, risque, riz, safari, safran, satin, sofa, sorbet, sucre, tabouret, talc, tarif, troubadour, x, zénith

Quel est le point commun entre tous ces mots ?

Ils sont d’origine Arabe.

(trouvé par hasard chez Vinvin, merci à toi 🙂 )

Crétinerie juridique

C’est un grand classique (hélas), une hérésie pour quiconque comprend un minimum ce qu’est le Web, mais ça existe, y compris sur des sites tels que celui du Téléthon :

A ce titre, l’utilisateur du site web de l’AFM s’engage à respecter les règles de propriété intellectuelle des divers contenus proposés sur le site c’est-à-dire :

A ne pas créer de lien hypertexte entre un autre site et le présent site sans accord préalable de l’AFM. En tout état de cause, l’AFM n’est en aucun cas tenu responsable du contenu ainsi que des produits ou services proposés sur les sites auxquels ce site se trouverait lié par des liens hypertextes ou tout autre type de liens.

Ya quelqu’un qui pourra expliquer à ces messieurs-dames que le but du jeu, c’est de faire de la pub pour leur site et qu’ils aient un maximum de visites et de sous ? Et que le Web, c’est basé sur la notion fondamentale d’hyperlien, qui n’est pas le diable personnifié, mais la meilleure invention qui a pu sortir de l’esprit d’un informaticien ces 20 dernières années ? Pfff…

En attendant, bah je ne ferai pas de lien vers le site du Téléthon, qui est pourtant une cause que j’aurai aimé défendre…

iPhone mon ami

Entre mes diverses addictions de geek, je me faisais la réflexion récemment que mon téléphone était en train de devenir encore plus utile qu’un ordinateur… Et pourtant, Dieu sait que j’utilise fréquemment un ordinateur 😉

Sacrée évolution quand même, qui me fait dire que je n’ose même pas imaginer ce qu’on pourra faire avec un média embarqué dans sa poche d’ici quelques années…

En 1995… bah j’avais pas de téléphone, c’est pas compliqué 😉

En 2000, j’avais un téléphone qui me permettait de…euh.. téléphoner 😀

En 2005, j’avais un téléphone qui me permettait d’envoyer des SMS de manière correcte, et aussi de téléphoner…

En 2009, j’utilise mon téléphone régulièrement (c’est à dire, au moins disons une fois tous les 10 jours, pas un gadget qu’on n’utilise qu’une fois…) :

  • Pour écouter de la musique, soit au casque en me baladant dans la rue, soit sur mon autoradio
  • Pour écouter des podcasts qui sont automatiquement téléchargés sur Internet (essentiellement des émissions de radio que j’aime bien mais que je n’écoute jamais « en direct »)
  • Pour prendre des photos (je n’ai plus d’appareil photo)
  • Pour filmer des trucs
  • Pour me réveiller le matin
  • Pour gérer mon agenda
  • Pour me retrouver dans la rue quand je visite des villes que je ne connais pas, ou dans la campagne quand je suis un peu paumé en rando (avec Google Map et le GPS)
  • Pour me diriger en voiture dans des lieux inconnus (avec Navigon, le GPS, et un socle de voiture)
  • Pour voir l’heure qu’il est
  • Pour gérer ma liste de trucs à faire (avec l’application « Things »)
  • Pour faire des calculs
  • Pour gérer mon carnet d’adresses
  • Pour aller sur Twitter
  • Pour aller sur Facebook
  • Pour faire ma liste de courses (avec l’application « Shop Notes »)
  • Pour prendre des notes (avec Evernote)
  • En tant que dictaphone pour prendre des notes orales (avec Evernote aussi)
  • Pour envoyer des SMS (quasiment jamais de MMS)
  • Pour envoyer des mails et en recevoir
  • Pour regarder les programmes TV (avec l’application « So TV »)
  • Pour regarder les horaires de ciné (avec « Premiere ») et des bandes annonces des films à venir
  • Pour lire des livres (avec l’application « Stanza », j’ai en permanence une vingtaine de bouquins sur moi)
  • Pour lire le journal (avec les applis « Libé » et « Le monde »)
  • Pour chercher des adresses (avec l’appli « Pages jaunes » et Google Map)
  • Pour stocker des fichiers sur une clé USB (avec l’appli non officielle « USB Drive »)
  • Pour chercher des recettes de cuisine (avec l’appli « Marmiton »)
  • Pour m’éclairer dans la nuit (avec l’appli « Light »)
  • Pour regarder la météo à venir
  • Pour jouer (de temps en temps… en particulier au Trivial Poursuite)
  • Pour téléphoner (sisi !)

Plus rarement :

  • Pour regarder la TV (avec l’appli « Orange »)
  • Pour regarder des films avec le player vidéo ou sur Youtube
  • Pour aller sur le net (finalement j’utilise peu le navigateur maintenant que les applis recouvrent la plupart de mes besoins)
  • Pour repérer les radars routiers (avec « iCoyote », mais je roule comme un papy maintenant 😉 )
  • Pour trouver des commerces autour de moi (avec « Around me »)
  • Pour donner le tempo quand je joue(ais) de la batterie (avec l’appli « Metronome »)
  • Pour suivre ma trace quand je cours(rais) (avec RunKeeper)
  • Pour tchater en messagerie instantanée (avec eBuddy)

Ca donne le vertige quand on pense aux progrès fait en quelques années…. A quoi ressemblera notre compagnon numérique de 2015 ???

PS : il m’arrive parfois de faire autre chose que d’utiliser mon téléphone 😉

-M- is back !

J’étais hier à la Coopérative de Mai pour le tout premier concert de la nouvelle tournée de -M-. C’est une sorte de tradition pour lui de commencer ses tournées ici, et c’est tant mieux pour moi puisque c’est dans ma ville 🙂

Bien qu’ayant de supers souvenirs de la précédente tournée, j’allais avec un chouïa d’appréhension à ce concert, car le dernier album studio du sieur, « Mister Mystère » m’avait quand même bien déçu : quelques beaux moments, mais c’est d’un mou…

Scène toute blanche, peu de fioritures… Mystère ! Et en fait, grosse grosse soirée : l’artiste était de toute évidence ému par ce premier concert, et profitait à fond des ondes positives de son public.

Show bien carré pour voir qu’ils essuyaient les plâtres : un gros gros son, des musiciens soudés, beau light show, et surtout une belle ambiance : bien que le groupe soit très différent, on ressent à nouveau la complicité sur scène qu’on retrouvait sur la dernière tournée.

Beaucoup de Chédid : Matthieu bien sûr, Emilie dans l’équipe technique, mais aussi Joseph et Anna, tous frères et soeurs, sur scène. Joseph, en particulier, a assuré le spectacle : complètement multi instrumentiste, il passe d’un morceau à l’autre de la batterie à la guitare, puis aux claviers, il court de partout, fait le zouave en caleçon sur le « complexe du corn flakes », bref, bien disjoncté et à l’énergie contagieuse ! De l’ancien groupe, il ne reste que Cyril, le batteur. On regrette un peu les anciens comparses de -M-, mais le nouveau groupe assure bien, et la présence féminine (Anna aux claviers/chant, et une ptite minette bien douée à la basse) est un gros « plus » de cette nouvelle bande.

Quant à -M-, il reste -M-, tout en évoluant, en grandissant : habillé en noir et blanc, avec une belle moumoutte sur la tête, il continue à nous délivrer de gros solos de guitare et a bien assuré au chant. Mais, comme on pouvait s’en douter, le personnage s’efface petit à petit pour laisser la place à Matthieu… Pas de grand drame, tout ceci se fait en douceur… et finalement sans regrets. La fin du concert nous donne sans doute des indications sur ce que va devenir Matthieu Chédid sur scène, et on a déjà envie de connaître la suite…

Et ce dernier album alors ? Il a été complètement « assumé » sur scène, puisque toute la première partie du concert était quasi-exclusivement constitué de nouvelles chansons. Mais avec toute l’énergie que peut amener sur scène ce drôle de bonhomme… Vraiment un beau concert !

Drive my car

Marie (dont je ne saurai que conseiller les très bons billets hebdomadaires 🙂 ) m’a conseillé le tout aussi intéressant blog de Jan, sur lequel (vous arrivez à suivre ? 😉 ) est présenté la nouvelle campagne de pub de Renault, avec leur nouveau slogan (ou dois-je dire « baseline » pour faire celui qui connait le vocabulaire qui va bien !) : « Changeons de vie, changeons l’automobile ».

Jan présente cette campagne sur un angle particulièrement fun pour les SEO de tout bord : le slogan est connu, mais la campagne n’est pas lancée. Terrain de jeu idéal pour se lancer le défi d’occuper l’espace Google-esque avant Renault himself… je suivrais ça avec attention !

Mais là n’est pas l’objet de mon billet. Pour parler franchement, j’irai droit au but, je n’irai pas par quatre chemins, ….vous ne le trouvez pas naze, ce slogan ?

La réponse est dans l’article : la vraie baseline est « Drive the change ». Concis, précis, jeu de mot pas extraordinaire, mais sympa. Et baseline…en Anglais !

Je ne suis pas anglophobe pour deux sous, bien au contraire, mais ça ne vous choque pas d’être obligé d’adapter dans un français laborieux un slogan anglais certes efficace, mais…pour une marque française ?