Bougne est là ! La demoiselle a 4 ans, elle est douce et câline, et en pleines manoeuvres de rapprochement avec Alex le chat qui n’était pas forcément d’accord pour partager son nouveau chez lui ! 
Grosse émission hier sur France2, « Le jeu de la mort » : sur un format « à la Dossiers de l’écran » (film + débat, il ne manquait que la musique flippante du générique), une version revisitée de l’expérience de Milgram : la preuve qu’on peut faire faire à peu près n’importe quoi à n’importe qui, y compris le transformer en tueur, sous couvert d’autorité.
Je connais assez bien cette expérience, m’étant pas mal documenté dessus après l’avoir découverte dans un de mes films préférés, « I comme Icare« , d’Henri Verneuil. J’ai donc regardé avec curiosité cette émission, qui était un « remake » de l’expérience sous couvert d’un jeu télévisé.

L’expérience a donné les mêmes résultats, voire des pires : 85% des candidats amenaient la personne en face jusqu’à la mort, chiffre bien entendu terrifiant. Mais ce qui m’a heurté est le débat qui a suivi : au lieu de faire, comme Milgram l’a fait, une projection sur les comportements humains (face à une religion, une autorité politique, dans la vie de tous les jours..), tout ou presque s’est recentré sur le rôle de la télévision (avec des intervenants brillants, à l’instar de Jean-Marc Morandini).
J’ai trouvé ça carrément réducteur : je l’ai vécu comme un « mais c’est pas vraiment ‘nous’, c’est la faute à la télé ». L’émission voulait prouver quoi ? Qu’un plateau télé était intimidant pour le commun des mortels ? Autant la preuve était terrifiante et violente, autant le discours autour m’a donné la sale impression de se cacher derrière son petit doigt.
Non, ce comportement humain n’est pas lié à la télévision. Et débattre si La ferme célébrités ou Secret Story est une émission dangereuse n’avait ici aucun intérêt, ou, du moins, réduisait la portée du message. Ce que Milgram avait prouvé dans les années 60, c’est que, sans aucune motivation (même pas pécuniaire, contrairement à ce qu’on a vu hier), ni aucune pression hormis les directives neutres d’un inconnu habillé en blouse blanche, l’humain était capable de n’importe quoi.
Constat en tout cas terrifiant, mais qui permet de comprendre bien des hérésies… Une des rares intervenantes intéressantes d’hier rappelait qu’en parallèle de l’expérience de Milgram se tenaient les derniers procès contre les nazis responsables des exterminations de la seconde guerre mondiale. Beaucoup utilisaient l’argumentaire : « Je ne suis pas responsable, je n’ai fait qu’obéir aux ordres ». Là où beaucoup y voyaient une stratégie de défense, peut-être faut il y voir une réalité… qui est finalement encore plus grave, et tout à fait terrifiante !
« L’affaire » remonte à une dizaine de jours. Un informaticien parisien, envoyé en mission pour la journée, probablement chez Michelin, fait passer le temps en prenant quelques photos de son petit séjour Clermontois avec quelques commentaires acerbes : « Partant pour une séance de tourisme a Clermont ferrand? Attention, ça va pas être sexy ! ». Et effectivement, les photos qu’il montre sont bien glauques :
L’affaire en serait restée probablement là si un journaliste du quotidien local, La Montagne, n’avait décidé d’en faire un petit article sur le site web du journal. Pire (ou mieux ?), l’article a quelques jours plus tard fait carrément la une du journal papier ! Les auvergnats outrés par le parigot ? En tout cas, il existe même maintenant un groupe Facebook contre les écrits de ce mec.
Je ne vais pas la jouer pro ou anti-chauvinisme, je voulais juste revenir sur l’image que se font les journalistes de Twitter. D’après le journal : « Marc H. Lui, a pourtant fait partager ce matin aux 127.400 Français hyper-connectés de Twitter, sa « vision de Parisien à Clermont-Ferrand »… ».
La phrase serait exacte, elle devrait déjà faire relativiser : 127 000 utilisateurs, face à des millions d’internautes, c’est déjà très peu. Mais en plus, c’est faux ! Le mec en question n’a même pas une centaine de followers ! 127 000, c’est le nombre total de français utilisateurs de Twitter. Faire ce raisonnement, c’est la même chose que dire que la Montagne a plus de 30 millions de lecteurs, puisqu’il s’agit du nombre de français disposant d’un accès au web !
Qu’est ce que je retiens de cette histoire ?
J’aime ma région, mais plutôt que de s’outrer et de s’arcbouter sur sa fierté régionale, je préférerai, surtout en ces périodes d’élection, me poser quelques bonnes questions sur le devenir de ma ville !
Post inutile mais à effet thérapeutique : ça change du cri primal, et là j’en ai besoin !!
Acte 1 De la neige partout chez moi, impossible de sortir avec ma voiture « principale » avec des pneus été, et qui plus est lisses, bref, ce n’est certainement pas le moment. Heureusement, j’ai pour cette période hivernale une vieille 205, une vieille bagnole toute cabossée mais équipée de pneus hiver, et super légère : l’idéal pour se déplacer dans mes contrées reculées. Enfin, l’idéal… lorsqu’elle démarre ! La batterie était en effet HS, et je n’ai pas eu d’autres choix que de la remplacer, alors que bon, juste après Noël, c’était pas trop le temps d’investir dans de la pièce détachée automobile…
Acte 2 Bling-bling ! Non, ce n’était pas le bruit de ma Rolex (je n’ai de toute manière pas encore 50 ans…), mais celui de la plaque d’immatriculation de la 205, qui a décidé de se faire la malle, en pleine nuit, sur l’autoroute. Pourquoi ? Mystère… Je n’ai de toute manière pas pu la récupérer, car je n’ai compris l’origine de ce grand bruit qu’en arrivant à destination et en faisant le tour de ma bagnole pour comprendre ce qui s’était passé. Rouler sans plaques, super… Bref, pas d’autres choix, voiture planquée au fond du jardin en attendant de faire refaire la plaque… Coup de bol (si l’on peut dire…), je ne me suis pas fait arrêter, pas comme l’autre fois…
Acte 3 Résumons : voiture 1 bloquée dans la neige. Voiture 2 bloquée faute de plaque. Reste mon vieux fourgon, qui a la bonne idée d’avoir 4 roues motrices (cool pour le sortir du fond du jardin, même rempli de neige), et la mauvaise idée d’avoir lui aussi la batterie à plat.
Après pas mal de galères matinales (porte bloquée par le gel, câbles de démarrages trop courts, moteur récalcitrant), j’arrive enfin à le faire démarrer. Destination Vichy, pour mon cours du jour.
Acte 4, ce midi Le cours terminé, je tourne la clé dans le contact. Batterie à nouveau HS. J’espérais naïvement que la batterie se recharge un peu pendant l’heure de trajet. Que nenni ! Pour couronner le tout, le fourgon était garé dans le mauvais sens, ce qui faisait qu’on n’avait pas accès à la batterie, pour démarrer à nouveau avec des câbles.
Seule solution….Le train, dans lequel j’écris cet article en revenant sur clermont. Ya plus qu’à espérer que le train ne tombe pas en rade (ça m’étonnerait à peine !) et que j’arrive à joindre ma miss pour récupérer sa voiture, malgré mon téléphone dont la batterie à lui aussi est à plat…
Misère de misère !
Juste un petit billet pour passer quelques photos d’Olivier Follmi, photographe dont j’aime beaucoup le travail

Plus d’images sur son site..
Un petit site tout con que vous pouvez utiliser pour poser des questions à vos contacts… Rien d’extraordinaire mais concept sympa !
L’hiver, c’est aussi la période des souvenirs, du passé, et des flashbacks…
J’ai découvert il y a peu de temps un site recensant…des cartes postales ! Si on m’avait dit que je m’intéresserai aux cartes postales, je ne l’aurai pas cru ! Et pourtant… Les cartes postales, c’est finalement la seule façon de retrouver des photos « banales ». Lorsqu’on prend soit même des photos, on prend le plus souvent des photos de ses proches, de sa famille, plus rarement (trop rarement !) de ses amis, parfois en vacances de lieux à visiter, mais jamais du décor de son quotidien, des quartiers que l’on parcourt tous les jours, des paysages familiers mais sans rien de particulier, si ce n’est qu’ils forgent nos images du passé.
Voici donc quelques photos glanées sur le site http://www.delcampe.fr, en attendant de m’offrir quelques cartes…
« mon » lac de la Cassière, il y a quelques années 
La place de Jaude, à Clermont, dans les années 70 
L’Economia où on allait faire les courses à Chamalières ! 
Le Campus des Cézeaux aux tous débuts, c’était bien vide ! 
Et vous, c’est quoi vos souvenirs ?