Au hasard des liens d’un site à l’autre, j’ai découvert deux compositeurs de musique de films, que je connaissais de nom bien sûr, mais dont j’ignorais tout ou presque de leur carrière : Michel Magne et François de Roubaix. Et j’avais grandement tort ! Deux belles découvertes…
Vu toutes les récompenses autour du film, je ne pouvais pas passer à côté : je suis allé, avec retard, voir « The Artist » ! Un beau film, même si je n’arrive pas à être complètement enthousiaste…
En regardant les informations ce soir, je suis tombé sur cette info : une diffusion du film Persepolis a provoqué des manifestations aujourd’hui à Tunis.
J’ai pas mal d’envies liées au cinéma en ce moment. Revoir des classiques, découvrir de nouveaux horizons… Je papillonne et m’évade grâce aux oeuvres oubliées ou qui ont un peu trop pris la poussière, tout comme avec certains nouveaux talents qui amènent un renouveau parfois inattendu, souvent enthousiasmant.
Pour changer un peu de mes variations autour de mon nombril, je prend un peu de temps pour vous parler d’un film qui m’a beaucoup marqué ces derniers mois : Le chat du Rabbin.
Vous allez dire que ça m’obsède, mais je me suis à nouveau penché sur la subliiiiime chanson de Sébastien Tellier, avant qu’elle retombe pour de bon dans l’oubli : si je me suis attaché à sublimer la mise en scène accompagnant la prestation de notre barbu préféré, j’avais en revanche négligé un composant essentiel : les paroles ! Grave erreur….
Oh oh oh
I… I’m alone in life to say
I love the Chivers anyway
‘Cause Chivers look divine
Look away
They try to find the Milky Way
They love to drink it every day
Bon sang mais c’est bien sûr ! Les Chivers… le lait… Mais cette chanson parle du grand chef-d’oeuvre d’Eric et Ramzy, « Steak », réalisé par Quentin Dupieux, l’ex Mr Oizo ! Et le détail qui tue qui m’enlève le moindre doute : Sébastien Tellier jouait dans le film !
Mais qu’est ce donc que ce « Steak » dont je parle ??? Ahah, mais les amis, vous loupez quelque chose !
Bon, je vous sens sceptique… Alors, ce que je vous propose, c’est d’abord une petite revue de presse pour vous rendre compte de la dimension de l’oeuvre :
(…) dès les premiers plans on se laisse guider : auteur d’un Non Film introuvable qu’il faudra se procurer de toute urgence, Quentin Dupieux a la main sûre. –Les Cahiers du Cinéma
Le film s’appelle Steak (aucun rapport avec l’histoire), il ne ressemble à rien, il est très drôle, décharné et complètement lo-fi, mais qu’il existe nous fait un bien fou. –Chronic’art
on se retrouve avec un film profondément atypique (…) entre éloge de l’idiotie fondamentale et satire de l’époque (…) –Libération
hors catégorie, multiplie les références (Lynch evidemment, mais aussi Kubrick, Gilliam avec « Brazil » etc,..), un film d' »auteur » avant-gardiste tres stylisé
Bon, là, vous êtes calmé, quand même !! Un film qui cite Lynch et Kubrick, qui est adulé par les cahiers du cinéma… Et maintenant, tada, la bande annonce ! Cliquez ici pour la visualiser.
Bon, là ya deux hypothèses :
Allez, j’assume le fait d’être un vieux con, ça sera pas la première fois 🙂