– et toi, dans la vie, tu fais quoi ?
– moi ? je fais des rétro-plannings !
Est ce que quelqu’un comprend la politique commerciale de la société Borland ?
Fondée par un Français au début des années 80, cette société avait fait sa réputation sur Turbo Pascal, un des premiers véritables environnements de développement sur PC.
Depuis, la société avait pas mal vacillée, partant dans le développement à tout va d’outils pour des langages avec plus ou moins de succès, puis de rachats en rachats, elle déclinait peu à peu, écrasée par le projet eclipse sur le marché du développement. Borland avait même changé de nom, s’appelant un temps « Inprise », pour ensuite se rendre compte qu’il était complètement idiot d’abandonner un nom connu de tous.
Mais Borland avait surpris tout le monde l’année dernière en annonçant l’abandon progressif de leurs outils de développement (JBuilder, Delphi…) au profit d’une nouvelle politique visant à commercialiser uniquement des outils décisionnels et analytique.
Et, nouvelle surprise…
Capitalisant sur les (très vieux) souvenirs des informaticiens, Borland recarosse sa gamme d’outils de développement, en les renommant « Turbo » : Turbo Delphi, Turbo C#… Je testerai ça un jour, mais honnêtement, quel intéret ?? Et surtout, quel exemple de retournements a triples saltos arrière de la part de leur direction marketing !
PS : Ca me rappelle quand même le bon vieux temps où la seule instruction MS-Dos connue par les étudiants était… « turbo » 😉
Un article qui m’a bien fait rire :
Un extrait :
5. These sites are so easy, my mother could use them. And they’re so geeky, she has no interest in even trying.
J’ai discuté ce midi avec mon pote François de la nouvelle éco-taxe qui est rentrée en application aujourd’hui même. Pour rappel (ou pour info, car la taxe en question est super peu médiatisée, approche des élections oblige…), c’est une nouvelle taxe s’appliquant sur les appareils domestiques de style Hi-Fi, vidéo, informatique, électroménager… afin de financer leur recyclage.
J’ai trouvé très peu de doc à ce sujet (vous pouvez tout de même consulter cet article sur ZDNet, et, ça va peut être vous étonner, mais… personne ne sait rien ! Les comptables ne savent pas comment la comptabiliser, personne ne saurait dire comment on doit la reverser, à qui…. Une chose est sûre : c’est le client final qui va payer !
Comme ça a déjà été le cas avec la taxe sur les players MP3, la hausse va en effet se refléter immédiatement sur les tarifs grand public. Mais comment la faire apparaître ? J’ai vu passer une pub Auchan qui rajoutait à un ordinateur de bureau le sticker « +1,75 euros d’éco-taxe ». Il risque donc d’y avoir du travail, et à faire en urgence, pour les sites d’e-commerce, pour qu’ils fassent apparaître cette éco-taxe explicitement, si c’est la façon de faire choisie. Mais quel tarif faire apparaître ? Mystère, ça ne semble en effet pas un pourcentage systématique.
En résumé : c’est le bordel !
Windows a racheté Linux ! Le gentil s’est vendu au méchant ! Etonnant non ? Ben pourtant c’est ce que j’ai entendu aux infos à la radio sur Europe1 ce midi.
Halala c’est dingue quand même comme les journalistes peuvent pêcher par leur ignorance et leurs raccourcis… Mais quel effet néfaste ! En plus l’extrait s’appuyait sur une courte interview de Tristan Nitot, qui ne contredisait pas le contexte, simplement parce que Tristan n’imaginait pas qu’il devait expliquer le B.A. BA d’une telle transaction.
Pour rappel, La « société » Linux ne s’est pas vendue a Microsoft, déjà pour la simple raison que Linux n’est pas une société, mais plus concrétement Novell, qui a racheté ya 2 ans une distribution Linux, SuSE, a conclu un partenariat stratégique avec Microsoft pour l’interopérabilité entre leurs systèmes. Finalement une bonne nouvelle, j’attend en particulier l’ouverture d’un serveur Exchange vers des clients open source, et vice versa…
Sacré personnage que ce Xavier Niel… J’avais commencé à entendre parler de ce personnage à l’époque où je m’impliquais dans le temps lointain du minitel, il était déjà très actif, surfant allégrement sur la vague du minitel rose qui était une source invraisemblable de revenus à l’époque (les tenanciers du Net d’aujourd’hui rêvent encore du modèle économique du Télétel avec ses connexions a plus d’1 franc la minute, dont les 2/3 reversés au site minitel…. 🙂 )
Bref, Free est aujourd’hui le grand fournisseur d’accès à Internet Français, du moins sans doute celui qui fait le plus parler de lui, par ses tarifs imbattables, par ses « coups » comme l’annonce de l’adoption de la fibre optique sans changement de tarif, mais aussi par ses scandales, les innombrables plaintes d’utilisateurs, et aussi les tracas juridiques de Niel, poursuivi par son passé dans les milieux XXX. Un des plus grands dirigeants français impliqué, et condamné, dans une sombre histoire de sex shops ? Y’a qu’en france qu’on voit ça !!
La polémique du jour concerne l’inclusion de code libre GPL dans les Freebox, largement diffusées en France.
Loïc Dachary, de la Free Software Foundation :
Les questions qui se posent à Free sont : pourquoi n’avez-vous pas informé vos deux millions d’usagers que la Freebox que vous leur avez mis à disposition contient du logiciel libre ? Pourquoi refusez-vous de faire ce geste simple et respectueux de la volonté des auteurs de logiciel libre et du droit d’auteur ?
Réponse de Xavier Niel, via le blog de Jeremie Berrebi :
Pour mémoire la Freebox est proposé (en prêt) aux abonnés depuis 4 ans (et non 2 ans), Free aide/héberge/finance un nombre incalculable de projets libres, il y a un nombre de geeks libriste au m2 dans les locaux de Free imbattable en France, quelqu’un croit-il vraiment que ces 10aines de personnes se permettraient de faire quelque chose de contraire à la GPL v2 alors qu’ils sont probablement les premiers contributeurs du libre en France ?
L’intervention de Niel est intéressante car à l’opposé de la langue de bois habituelle : ça saigne ! Il en profite pour égratigner au passage la GPL3, encore plus restrictive et sujette à pas mal de polémiques, et va même jusqu’à accuser l’APRIL de « rouler » pour Neuf Telecom, qui s’est récemment acheté une crédibilité auprès du monde du logiciel libre.
La suite…vraisemblablement devant les tribunaux ! la FSF a déjà réussi à faire retirer des routeurs DLink du marché, en sera t’il de même avec les Freebox ? Vu le nombre de Freebox diffusées en France, ça ferait très très mal !
La sortie de Firefox 2.0 est l’objet d’une polémique assez inattendue : de par ses relations avec Google, Firefox a engendré ces derniers mois un revenu financier apparemment important, en générant un trafic immense via sa page d’accueil.
Où est le souci ? Firefox est issu d’une structure, la Mozilla Foundation, qui emploie aujourd’hui plus de 70 personnes, après avoir longtemps fonctionné sur un mode purement bénévole et/ou financé par ses divers « sponsors », dont Netscape puis AOL. Mais le produit générant le principal revenu de la société, le navigateur Firefox, est pour bonne partie écrit et maintenu par une communauté purement OpenSource, fonctionnant donc de manière bénévole, sans aucune rémunération ni répartition des revenus.
Etonnant ? Sans doute oui pour ceux qui sont étrangers au monde OpenSource, mais ce mode de fonctionnement « pour la gloire » a depuis déjà longtemps fait ses preuves, avec des produits tels que Linux basés sur les « bonnes volontés » de chacun.
Rien de choquant là dedans, le fait d’avoir une motivation de développer et de travailler complètement en marge d’un modèle économique est finalement plutôt admirable et courageux, à contrecourant complet du mode capitaliste actuel.
Le problème est plutôt lié aux revenus amorcés par l’exploitation du fruit de ce travail. Le fonctionnement de Mozilla est hélas pour l’instant un peu opaque sur ces points là, mais il semblerait que le succès de Firefox aie généré plus de 50 millions de dollars ces derniers temps, essentiellement rétro-cédés par Google qui lui même doit donc gagner beaucoup beaucoup plus… Que faire de cette somme ?
Un autre exemple récent : le rachat du serveur d’application JBoss par RedHat. Le « leader » du projet, Marc Fleury, a empoché quasiment seul le chèque de plus de 200 millions d’euros, pour un projet développé en très très grande partie par une communauté bénévole.
Perturbant non ? Tout ça amène forcément un choc des cultures, lorsqu’un mode très « idéologique » se heurte au final a l’inévitable logique financière. Et c’est tout le paradoxe actuel, que l’énorme succès de produits opensource amène à une situation très embarassante de « cagnottes » dont on ne sait plus trop quoi faire.
J’espère sincérement que Mozilla saura résoudre ce manque de transparence par rapport à ce sujet délicat, et surtout qu’ils parviendront à trouver un modèle cohérent respectant à la fois l’idéologie opensource et exploitant cette manne financière de manière positive. Le dirigeant de Mozilla, Mitch Kapor, est un ancien du monde « capitaliste » et pas le moindre puisqu’il s’agit du fondateur de la société Lotus, qui a explosée au début des années 80 avec le tableau 1-2-3.
PS : Firefox 2.0 a été téléchargé 2 millions de fois en 24h… C’est énorme, et comparable aux 3 millions d’Internet Explorer 7 en une semaine… On vit vraiment une période clé dans l’avenir du Web !
J’ai eu l’occasion cette semaine de tester les deux nouvelles versions des principaux navigateurs Web :
Ce test a été effectué dans le cadre d’une formation pour débutant en HTML/PHP.
(Mal)chance du débutant ? Toujours est il qu’on a réussi a prendre en défaut les deux navigateurs dès la première demi-journée de travail :
Pour Firefox, il s’agit d’un défaut d’affichage. Si vous tentez d’afficher une liste numérotée donc le dernier élément est vide, la dernière ligne aura bien un numéro, mais qui chevauchera le précédent. Voici le code qui déconne :
<ol type= »i »>
<li>Item 1</li>
<li>Item 2</li>
<li> </li>
</ol>
Pour IE, c’est plus simple et plus rigolo : il suffit de le gaver avec une boucle infinie en PHP qui provoque un affichage, et paf pastèque, méga plantage, on est bon pour faire un Ctrl-Alt-Suppr
Halala ces navigateurs…. On a pas fini de râler !