Je me suis souvenu de mes propres galères en faisant les maths des vacances avec mon fils ainé… et je me suis souvenu de quelques artifices…
Quand j’étais ado, dans les années 80 (houlà… ça date…), le truc à la mode était d’apprendre à programmer en BASIC. Vu qu’on cherchait déjà à fourguer des micros ordinateurs au plus grand nombre, mais que les ordinateurs en question n’étaient pas capables de grand chose, on était amené à bidouiller 3 lignes de code pour faire des coucou dans tous les sens. Dans mon cas, c’est devenu une vocation, mais pour la plupart c’était juste un amusement comme un autre.
Avec les ordinateurs modernes, ces habitudes se sont perdues : un PC ou un Mac ne sont plus livrés en standard avec un quelconque langage de programmation, et pour cause : ils sont tellement bien fichus qu’on n’en a plus besoin.
Et pourtant, c’est en faisant quelques maths avec mon fils de 14 ans, qui est donc en troisième, que je me suis souvenu que de bidouiller quelques lignes de code avait une grande vertu : cela permettait de manipuler de manière très concrète quelques notions mathématiques, telles que les variables, les fonctions, etc…
Mon fils ayant pas mal de difficultés en maths, mais d’un autre côté étant grand fan de programmation, j’ai pris le temps avec lui de faire des « maths appliquées », et de lui faire coder les exercies qu’il avait à faire. Et, comme par magie, la notion de fonction lui est apparue moins abstraite. Bon, ce n’était pas tout gagné, mais je me suis rendu compte (et j’enfonce -hélas- une porte ouverte) qu’il était important de toujours ramener, pour être pédagogique, les notions apprises à des choses concrètes, à des manipulations qui sont de l’ordre du jeu.
Je ne suis pas en train de dire, loin de là, que tout le monde doit faire du développement informatique, comme le croyait le plan « Informatique pour tous » des années 80. Mais aller vers un peu de concret a du bon !
Je me souviens entre autre des expérimentations de Randy Pausch (plus connu pour sa « Last lecture ») dans le développement d’un outil d’apprentissage de la programmation en 3D : Alice.
Je me souviens également des essais d’Alan Kay dans le domaine de l’éducation… Très très intéressant :
Pour en revenir à notre petite séance de maths appliquées, et pour la postérité, voici les quelques lignes de code que nous avons écrit :