J’ai depuis longtemps cultivé, lentement mais sûrement, une vraie addiction à Internet. Checker ses mails toutes les 10mn, scruter la vie de ses contacts sur divers réseaux sociaux, jongler sans fin d’un site à l’autre à la recherche de sans cesse plus de contenu…
Comme la plupart des addictions, c’est lorsqu’on cherche à s’en débarrasser qu’on se rend le plus compte de la place que ça peut prendre dans sa vie. Je cherchais au départ à me débarrasser de Facebook, que je jugeais de plus en plus malsain et néfaste pour moi, en plus d’être chronophage. Mais je me suis rendu rapidement compte que je commençais à tirer le « fil d’Ariane », et que j’allais devoir aller plus loin…
Je continue à utiliser Internet, essentiellement au boulot. Mais, une fois à la maison, j’essaie de faire en sorte que cela n’envahisse plus ma vie. Je n’ai pas tout coupé, car je continue à trouver que le net est une des inventions les plus formidables de toute l’humanité. Mais j’apprend à contenir son usage à des aspects qui m’intéressent vraiment, qui m’apportent quelque chose. Rechercher des informations sur un thème qui m’intéresse, écrire sur ce blog, publier quelques photos pour les quelques uns qui souhaitent encore me « suivre ». Acheter des trucs en ligne, et lire des livres au format électronique.
Je garde un messenger dans un coin, uniquement pour deux ou trois contacts proches avec qui je sais que le net n’est qu’un outil, pas un prétexte pour faire semblant d’avoir des relations prétendument proches. Mais tout le reste est à peu près sorti de ma « vie personnelle ». Les réseaux sociaux, les mails, les recherches sans fin…
Et puis… J’apprécie la « place » que laisse tout ce temps libre. M’occuper de mes enfants, prendre des nouvelles de mes proches, redécouvrir les plaisirs de la lecture, des balades en forêt. Etonnant de voir comment on en vient à oublier la vraie vie…