Dans nos vies de dingue, on a très vite tendance à se perdre. J’enfonce une porte ouverte en disant ça, mais je réfléchis de plus en plus au « sens de la vie », à ce qui fait que nous sommes ici, et les valeurs qu’on doit poursuivre.
J’ai vu passer récemment sur mon flux Facebook une citation du Dalaï Lama qui m’a fait cogiter :
A la question « Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? », il répond:
« les hommes parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour recouvrer la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu »
Non, je ne vais pas déménager au Tibet 😉 Mais il faut bien avouer que ces grands sages, sans chercher à rentrer dans un dogme quelconque, nous apportent une façon de prendre du recul plutôt intéressante, dans une vie où l’on est de plus en plus « la tête dans le guidon »…
On a tous vu « Le cercle des poètes disparus », ce genre de films, exhaltants et enthousiasmants. Mais qu’en a t’on fait au final, une fois sorti de la salle de ciné ? Pas grand chose.. A t’on vraiment vécu ce qu’on voulait vivre ? A t’on vraiment mis la priorité sur ce qui était important dans nos vies ?
J’ai l’impression d’avoir passé beaucoup de temps à courir après des chimères, des ambitions professionnelles, des besoins de s’accomplir, d’aller dans des voies qui au final me correspondaient peu… Qu’en reste t’il au final ? Quelques jolies réussites, mes enfants en tête, mais beaucoup de choses gâchées, perdues, par difficulté d’avoir réellement tenu et porté mes priorités, mes fondamentaux…
A l’heure où j’ai beaucoup perdu, où j’arrive au milieu de ma vie et qu’il me reste encore quelques trucs à accomplir avant de devenir de la nourriture pour vers de terre, il est grand temps de remettre ces priorités d’aplomb…