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L’auvergne "humiliée" par Twitter

« L’affaire » remonte à une dizaine de jours. Un informaticien parisien, envoyé en mission pour la journée, probablement chez Michelin, fait passer le temps en prenant quelques photos de son petit séjour Clermontois avec quelques commentaires acerbes : « Partant pour une séance de tourisme a Clermont ferrand? Attention, ça va pas être sexy ! ». Et effectivement, les photos qu’il montre sont bien glauques :

Clermont : wouah on TwitpicClermont: quand on sort de la gare, ça pue aussi on TwitpicClermont : la gare qui pue ! on Twitpic

L’affaire en serait restée probablement là si un journaliste du quotidien local, La Montagne, n’avait décidé d’en faire un petit article sur le site web du journal. Pire (ou mieux ?), l’article a quelques jours plus tard fait carrément la une du journal papier ! Les auvergnats outrés par le parigot ? En tout cas, il existe même maintenant un groupe Facebook contre les écrits de ce mec.

Je ne vais pas la jouer pro ou anti-chauvinisme, je voulais juste revenir sur l’image que se font les journalistes de Twitter. D’après le journal : « Marc H. Lui, a pourtant fait partager ce matin aux 127.400 Français hyper-connectés de Twitter, sa « vision de Parisien à Clermont-Ferrand »… ».

La phrase serait exacte, elle devrait déjà faire relativiser : 127 000 utilisateurs, face à des millions d’internautes, c’est déjà très peu. Mais en plus, c’est faux ! Le mec en question n’a même pas une centaine de followers ! 127 000, c’est le nombre total de français utilisateurs de Twitter. Faire ce raisonnement, c’est la même chose que dire que la Montagne a plus de 30 millions de lecteurs, puisqu’il s’agit du nombre de français disposant d’un accès au web !

Qu’est ce que je retiens de cette histoire ?

  • Une méconnaissance du Web assez attristante
  • Une hypermédiatisation de Twitter, pour un média qui reste très confidentiel, même si je l’apprécie beaucoup à titre personnel
  • Une mauvaise foi du mec en question, qui a bien entendu choisi les angles les plus sordides pour prendre ses photos
  • Mais quand même, un Clermont qui mériterait un meilleur traitement. Sa gare est effectivement assez glauque (l’adresse, « Bd de l’Union Soviétique », lui convient bien !), et certaines rues ne sont vraiment pas très propres.

    J’aime ma région, mais plutôt que de s’outrer et de s’arcbouter sur sa fierté régionale, je préférerai, surtout en ces périodes d’élection, me poser quelques bonnes questions sur le devenir de ma ville !

  • De galères en galères

    Post inutile mais à effet thérapeutique : ça change du cri primal, et là j’en ai besoin !!

    Acte 1 De la neige partout chez moi, impossible de sortir avec ma voiture « principale » avec des pneus été, et qui plus est lisses, bref, ce n’est certainement pas le moment. Heureusement, j’ai pour cette période hivernale une vieille 205, une vieille bagnole toute cabossée mais équipée de pneus hiver, et super légère : l’idéal pour se déplacer dans mes contrées reculées. Enfin, l’idéal… lorsqu’elle démarre ! La batterie était en effet HS, et je n’ai pas eu d’autres choix que de la remplacer, alors que bon, juste après Noël, c’était pas trop le temps d’investir dans de la pièce détachée automobile…

    Acte 2 Bling-bling ! Non, ce n’était pas le bruit de ma Rolex (je n’ai de toute manière pas encore 50 ans…), mais celui de la plaque d’immatriculation de la 205, qui a décidé de se faire la malle, en pleine nuit, sur l’autoroute. Pourquoi ? Mystère… Je n’ai de toute manière pas pu la récupérer, car je n’ai compris l’origine de ce grand bruit qu’en arrivant à destination et en faisant le tour de ma bagnole pour comprendre ce qui s’était passé. Rouler sans plaques, super… Bref, pas d’autres choix, voiture planquée au fond du jardin en attendant de faire refaire la plaque… Coup de bol (si l’on peut dire…), je ne me suis pas fait arrêter, pas comme l’autre fois…

    Acte 3 Résumons : voiture 1 bloquée dans la neige. Voiture 2 bloquée faute de plaque. Reste mon vieux fourgon, qui a la bonne idée d’avoir 4 roues motrices (cool pour le sortir du fond du jardin, même rempli de neige), et la mauvaise idée d’avoir lui aussi la batterie à plat.

    Après pas mal de galères matinales (porte bloquée par le gel, câbles de démarrages trop courts, moteur récalcitrant), j’arrive enfin à le faire démarrer. Destination Vichy, pour mon cours du jour.

    Acte 4, ce midi Le cours terminé, je tourne la clé dans le contact. Batterie à nouveau HS. J’espérais naïvement que la batterie se recharge un peu pendant l’heure de trajet. Que nenni ! Pour couronner le tout, le fourgon était garé dans le mauvais sens, ce qui faisait qu’on n’avait pas accès à la batterie, pour démarrer à nouveau avec des câbles.

    Seule solution….Le train, dans lequel j’écris cet article en revenant sur clermont. Ya plus qu’à espérer que le train ne tombe pas en rade (ça m’étonnerait à peine !) et que j’arrive à joindre ma miss pour récupérer sa voiture, malgré mon téléphone dont la batterie à lui aussi est à plat…

    Misère de misère !