Je me suis toujours considéré comme un père « accompagnant » : celui dont le rôle est d’apprendre peu à peu la vie à ses enfants, et les accompagner vers une vie adulte qu’on espère des plus épanouies.
Je ne me suis jamais retrouvé dans ces mamans ou papas-poule, qui couvent leurs enfants, les protègent de tout, ne parlent que d’eux, et n’envisagent plus leur vie que par le prisme de leur progéniture adorée. J’ai toujours tenu à avoir ma vie à moi, mes occupations, mes sorties, de ne faire de concession à ma vie personnelle qu’au compte goutte.
Eh ben.. y’avait des larmes hier. Beaucoup de déception, et me semble-t-il pas mal de colère.
Je ne suis pas très bien placé pour parler rugby : je ne m’y intéresse pas, je ne comprends rien aux règles du jeu, et pour tout dire je n’ai même pas regardé le match, tout comme je n’ai pas vu les précédents de cette saison, et encore moins des autres.
Et pourtant j’ai ressenti un mélange de tristesse et de mélancolie en lisant sur le net la colère des supporters d’hier.
Je sors d’une projection du film Citizen Four, organisée par l’excellente association locale Clermont’ech, qui fait énormément pour animer la communauté des informaticiens locaux. On était nombreux à rêver de ça, et ils font le job avec une énergie qui force le respect. Bravo !
Mais c’est surtout du sujet du film dont je voulais parler : Edward Snowden, ses révélations autour des activités de la NSA… et surtout qu’en faire. Je ne vais pas ici raconter son histoire, d’autres l’ont déjà fait bien mieux que je ne pourrais le faire.
En faisant un peu de rangement chez moi l’autre jour, je suis tombé sur une disquette. Tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé ce mot. Disquette.
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre : à l’époque, on se baladait avec une petite boite de disquettes dans lesquelles on pouvait transporter nos documents. Certes, pas beaucoup, puisqu’une disquette ne contenait au mieux qu’un peu plus d’un méga-octet. Mais suffisamment pour transporter un rapport, quelques images, bref le minimum pour pouvoir travailler d’un poste à l’autre.
Lancé dans un grand élan de nostalgie, j’ai voulu consulter les fichiers sur lesquels j’avais travaillé à l’époque.
(une nouvelle rubrique sur ce blog, avec une reprise des chroniques que j’écris un mois sur deux pour l’émission Système Co, sur Radio Campus Clermont. Si j’écris des chroniques ailleurs, j’essaierai de les publier également ici. C’est l’occasion de relire le compte rendu que j’avais fait sur l’écriture radiophonique !).
Je n’en ai pas beaucoup parlé, mais j’ai eu l’occasion, il y a quelques semaines, de suivre un stage de formation à une discipline qui m’intriguait de longue date : la programmation neuro-linguistique, ou PNL.
Cette formation est symbolique pour moi : pour la première fois (et j’espère pas la dernière !), je prends le temps de me former à autre chose qu’à des bidules techniques ou à des trucs liés de près ou de loin à mon métier d’informaticien.
L’envie d’écrire est la plus forte en cette période sombre et douloureuse. Les événements du moment glacent le sang, la mobilisation populaire réchauffe un peu le coeur, et même les plus cyniques ont laissé leurs sarcasmes au vestiaire, devant une telle barbarie. Je n’arrête pas de pleurer depuis deux jours, peut être qu’écrire aidera à mettre en ordre quelques trucs que j’ai en tête depuis que j’ai découvert, cette folie quasiment en direct à la télé.
L’été 2014 aura été l’occasion pour moi de réviser certaines priorités, de repenser certaines lignes d’horizon, et de prendre quelques décisions majeures concernant la suite de ma carrière professionnelle.