Eh ben.. y’avait des larmes hier. Beaucoup de déception, et me semble-t-il pas mal de colère.
Je ne suis pas très bien placé pour parler rugby : je ne m’y intéresse pas, je ne comprends rien aux règles du jeu, et pour tout dire je n’ai même pas regardé le match, tout comme je n’ai pas vu les précédents de cette saison, et encore moins des autres.
Et pourtant j’ai ressenti un mélange de tristesse et de mélancolie en lisant sur le net la colère des supporters d’hier.
Je sors d’une projection du film Citizen Four, organisée par l’excellente association locale Clermont’ech, qui fait énormément pour animer la communauté des informaticiens locaux. On était nombreux à rêver de ça, et ils font le job avec une énergie qui force le respect. Bravo !
Mais c’est surtout du sujet du film dont je voulais parler : Edward Snowden, ses révélations autour des activités de la NSA… et surtout qu’en faire. Je ne vais pas ici raconter son histoire, d’autres l’ont déjà fait bien mieux que je ne pourrais le faire.
L’envie d’écrire est la plus forte en cette période sombre et douloureuse. Les événements du moment glacent le sang, la mobilisation populaire réchauffe un peu le coeur, et même les plus cyniques ont laissé leurs sarcasmes au vestiaire, devant une telle barbarie. Je n’arrête pas de pleurer depuis deux jours, peut être qu’écrire aidera à mettre en ordre quelques trucs que j’ai en tête depuis que j’ai découvert, cette folie quasiment en direct à la télé.
Excellent documentaire sur France 3 Auvergne (je ne me souviens même plus la dernière fois où j’ai pu regarder un documentaire sur France3 Auvergne !) sur le parcours d’un monument de la politique auvergnate : Valéry Giscard d’Estaing.
Aujourd’hui, c’était présentation à la presse du programme de l’Electric Palace. Un plaisir de voir se profiler cette nouvelle saison du court-métrage à Clermont !
Je me suis décidé à écrire sur Dieudonné lorsque j’ai commencé à entendre, de la part de personnes que je considérais comme tout à fait « normales » et peu extrêmes dans leurs opinions, souvent plutôt cultivées, lancer mine de rien des « il dit pas que des conneries ce Dieudonné ! ».
Le traitement médiatique de la catastrophe ferroviaire qui est survenue en Espagne la semaine dernière est l’illustration typique d’une société du « tout à l’écran » : l’accident a été filmé par une caméra de surveillance, et il n’a fait aucun doute qu’il fallait diffuser cette vidéo le plus largement possible.