Le chat du rabbin

Pour changer un peu de mes variations autour de mon nombril, je prend un peu de temps pour vous parler d’un film qui m’a beaucoup marqué ces derniers mois : Le chat du Rabbin.

Je ne suis pas vraiment fan de films d’animations, n’étant ni très Disney (beaucoup de mal à mon âge vénérable à me lier à cet univers) ni japanim (je vois bien la qualité de certains de ces films, mais je n’arrive vraiment pas à « rentrer dedans »). Je rentrais donc avec peu d’enthousiasme dans la salle de ciné où se projetait ce film…

Et pourtant, Le chat du rabbin est un film qui m’a complètement épaté. Le genre de film où l’on se sent un petit peu différent en sortant de la salle… Johan Sfar, déjà auteur de la BD à l’origine du film (et qui avait déjà commis le surprenant et épatant « Gainsbourg ») a su recréer un univers, autour de la communauté juive de la ville d’Alger dans les années 1920, extrêmement attachant, surprenant, émouvant et drôle. On suit avec très grand plaisir les aventures de ce chat un peu philosophe, qui sait si bien décrypter nos petites faiblesses et nos penchants pour des réactions très…humaines.

Hormis un message relativement classique de tolérance entre les religions, le film n’a finalement pas beaucoup plus d’ambition que de nous faire découvrir l’univers de ces personnages pittoresques, et de les suivre dans un road movie au travers de l’Afrique, mais cela faisait longtemps que je n’avais pas autant, ri, pleuré, en regardant un film. Je ne saurais comment l’expliquer ou le décrire, mais tout sonne « vrai ». Ce n’est jamais niais, ce qui doit être montré l’est, sans raccourci ni ellipses. Les personnages, dont le fameux rabbin apparaissent tous avec leurs qualités et leurs défauts, presque aussi attachants que leurs qualités d’ailleurs… Et on n’a pas envie de les quitter.

Je n’ai hélas pas eu le temps de lire les BD dont le film est tiré (il existe 6 volumes, dont certains ne sont pas du tout abordés dans le film), mais je compte bien me rattraper sous peu, pour me replonger dans cet univers si particulier, tellement éloigné de nous…et en même temps tellement proche !

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *