La science des rêves

-Date de sortie : 16 août 2006
-Réalisé par Michel Gondry
-Avec Gael Garcia Bernal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat
-Film franco-britannique.
-Genre : Indéfinissable
-Durée : 1h 45min.
-Année de production : 2005
-Titre original : Science of sleep

  • Synopsis :

Après la mort de son père, un jeune franco-mexicain rentre à Paris, dans son l’appartement, et tombe amoureux de sa voisine. Mais il confond parfois un peu trop ses rêves et la réalité…

  • Mon avis :

C’est peu dire que j’attendais le dernier film de Michel Gondry, après Human Nature qui m’avait vraiment étonné, et Eternal Sunshine of a Spotless Mind qui m’avait complétement émerveillé. Ce réalisateur français, qui a fait sa réputation sur des clips vidéos, a su basculer dans le monde du long métrage avec un grand brio, en apposant sa grande originalité à ses oeuvres.

Pour sa première réalisation française (il était exilé aux US), il s’est attaqué seul à un film grandement autobiographique, sans son scénariste habituel. Dieu sait que j’avais envie d’aimer ce film en rentrant dans la salle, mais il faut bien admettre que le scénario est quand même un point faible ici : ça tourne souvent un peu en rond, et avec un humour pipi-caca qui est là pour rappeler l’enfance mais qui devient un peu lourdingue.

En revanche, difficile de ne pas ressortir les yeux plein d’étoiles : l’esthétique du film est incroyable, un mélange de kitsch années 70, d’hommage aux films d’animations des pays de l’est, un vrai hymne au bricolage et à la réverie ! Ne comptez pas voir d’images de synthèses super évoluées ou de sabres lasers, place à la machine à remonter dans le temps d’une seconde et aux poney en peluche qui se mettent à courir tout seuls ! Les acteurs sont plutôt bons, même si leurs personnages sont parfois limites caricaturaux, et le personnage principal un peu trop pleurnicheur, jusqu’à en devenir parfois un peu agaçant.

Difficile de conseiller le film à tout le monde car il est quand même rempli de défauts, et surtout parce qu’il n’est pas forcément « accessible » à celui qui est trop habitué aux productions prémâchées habituelles ! Typique le film où la moitié du public sort en milieu de projection, et où l’autre moitié reste scotché à son siège. Ce fût mon cas!

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